Château de Caen

Aquaculture moving into the open sea – an opportunity for coastal nations to increase seafood self-sufficiency – a Norwegian perspective

Refs : 1. FAO. 2020. The State of World Fisheries and Aquaculture 2020. Sustainability in action. Rome. https://doi.org/10.4060/ca9229en 2. Matthias Koesling, Nina P. Kvadsheim, Jon Halfdanarson, Jan Emblemsvåg, Céline Rebours, Environmental impacts of protein-production from farmed seaweed: Comparison of possible scenarios in Norway, Journal of Cleaner Production,Volume 307, 2021. 3. Salmon Industry Farming Handbook, Marine Harvest 2018

Résumé

La production alimentaire dans le monde est de plus en plus tendue car les terres agricoles
sont limitées, et pour pouvoir nourrir une population croissante, le besoin d’une production
durable de protéines sera important. Il est donc naturel de se tourner vers les océans
puisqu’aujourd’hui le monde ne tire qu’une très petite partie de la nourriture de la mer. En
outre, le nombre de stocks surexploités dans le monde a considérablement augmenté et
environ un tiers des pêcheries mondiales évaluées sont poussées au-delà de leur limite de
durabilité. Par conséquent, l’augmentation de la production par les prises sauvages n’est
vraiment pas une option. Il semble raisonnable d’augmenter la production aquacole de
poissons d’élevage pour atténuer cette spirale négative. En Norvège, l’élevage du saumon
atlantique est déplacé au large et sous-marin, offrant une production écologiquement durable
améliorée et permettant la production en haute mer et dans un environnement difficile, ce qui
signifie que la production peut être effectuée localement dans presque tous les pays ayant
accès à la mer. Cet article abordera les défis liés aux méthodes de production existantes, ainsi
que les possibilités et les défis techniques des nouveaux types de production qui seront
nécessaires pour déplacer la pisciculture d’un environnement protégé vers l’océan ouvert. Une
étude de cas sur la combinaison de la pisciculture offshore et de l’éolien offshore montre
qu’un parc éolien d’une capacité de production de 520 MW peut être combiné avec une ferme
piscicole immergée en haute mer de 100 000 tonnes qui produira de l’électricité pour 700,00
foyers et 2 millions de repas. En outre, il peut employer 200 personnes pour gérer le parc
éolien et 3000 personnes pour gérer les fermes piscicoles. Le tout dans un domaine de 50
km2.

Abstract

Food production in the world is becoming more strained as land for agriculture is limited and,
to be able feed an increasing population, new areas for sustainable protein production are
required. It is therefore natural to look to the oceans as these represent a largely untapped
potential for industrialised food production, and today the world only gets a very small
fraction of food from the sea. In addition, the number of overfished stocks globally has
increased dramatically and about one third of the world’s assessed fisheries are pushed
beyond their limit of sustainability, hence increased production by wild catch is not an option.
It seems reasonable to increase aquaculture production of farmed fish to mitigate this
negative spiral. In Norway, farming of Atlantic salmon is being moved offshore and subsea,
providing an improved environmentally sustainable production method. Allowing production
in deep seas and harsh environment implies that production can be carried out locally, in
almost every country that has access to the sea. This article will address the challenges related
to the existing production methods, and possibilities and technical challenges for new types
of production that will be needed to move fish farming from in-shore, protected environment
out into the open ocean. A case study on combination of offshore fish farming and offshore
wind shows that a wind farm with a production capacity of 520 MW can be combined with a
100.000 tons open ocean submerged fish farm that will output power to 700.00 homes and 2
million meals annually. In addition, it represents an opportunity to employ some 200 people
to run the wind farm and 3,000 people to operate the fish farms with associated land-based
production facilities. All in an area of 50 km2.

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